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Au-délà des réseaux sociaux

Organiser sa stratégie de visibilité sur le web

Les réseaux et médias sociaux sont en place, les structures (entreprises ou institutions) s’y essaient et cela fonctionne plus ou moins bien. Il s’agit maintenant de reprendre les différents points de la stratégie de communication, de visibilité et de diffusion des contenus pour la rendre la plus cohérente possible.

Nous avons vu dans quelques articles les possibilités que nous offrent certains outils pour gérer une partie de sa veille, de ses réseaux sociaux (nous ne reviendrons pas ici sur la qualité des services proposés par dlvr.it ou yahoo! pipes). Sans vue globale, tout cela semble fonctionnel mais encore assez brouillon. Il faut maintenant passer à une nouvelle étape et ne plus penser le support internet comme un élément à part mais le remettre dans la stratégie globale de la structure.

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Une vision satellitaire

Pour remettre à plat votre présence sur le web, vous devrez faire un schéma de tous vos espaces (de contenus, de diffusion, de partage, d’archives…) et tenter des préciser comment ils s’articulent ensemble.

Vous pouvez ensuite imaginer ce qu’il sera possible d’automatiser pour gagner du temps dans la diffusion des contenus sur les différentes plateformes. Attention quand même, l’automatisation n’est qu’une roue de secours, en aucun cas il remplacera une réelle présence sur les médias sociaux. Il est aussi impossible d’automatiser une interaction avec les internautes en évitant le côté robot des messages programmés. L’utilisation abusive de ces techniques a tendance à désincarner la relation : éviter par exemple les réponses automatiques avec des messages privés (sur Twitter essentiellement) dès qu’une personne vous suit. Vous devrez aussi faire attention de ne pas utiliser les DM (messages privés sur Twitter) pour communiquer sur votre actualité. Cela est souvent interprété comme du spam, c’est intrusif et désagréable. Si vous ne suivez pas la personne, elle ne pourra pas vous répondre en privé ce qui accentue la désincarnation de la relation.

Il est plus simple pour l’automatisation, de bien organiser son travail et de la gérer avec le moins d’outils possible. La plateforme dlvr.it est la mieux adaptée et la plus simple puisqu’elle permet de suivre, de mettre en pause et de gérer plusieurs flux et réseaux sociaux. Avec un outil comme IFTTT, vous pourrez aussi programmer des réponses selon un type d’action. Comme je l’ai dit ci-dessus, il faut faire attention avec ce genre de pratique intrusive et robotique.

Gérer son image

Une structure se doit de réfléchir un minimum à l’image qu’elle donne. Le web est un espace très ouvert, dans lequel une structure n’est pas seule à pouvoir parler d’elle-même. Il lui faut donc y être pour que son e-reputation ne soit pas uniquement entre les mains des internautes mais qu’elle puisse logiquement y participer (et pas uniquement pour se protéger mais pour mettre en place un dialogue).

Il n’est pas toujours simple pour une petite structure d’avoir un salarié dont la seule tâche serait de s’occuper de la gestion de l’image. L’erreur souvent commise est de prendre un stagiaire pour le faire. Il y a des stagiaires tout à fait compétent pour le faire, là n’est pas le problème. Une structure ne peut pas mettre entre les mains d’un stagiaire (une personne présente sur une courte durée) la gestion de son image sur le web. C’est totalement disproportionné en terme de compétence et de responsabilité. Mieux vaut, même si cela peut sembler un peu impersonnel, externaliser cette gestion avec un prestataire. Un prestataire sérieux n’a aucun intérêt à vous planter s’il tient lui aussi à son e-reputation. Cela ne remplace pas un salarié en interne mais cela vous garantit un minimum de gestion, de veille ou une connaissance des réseaux et des outils.

Préparer ses contenus

L’écriture web prend en compte à la fois des usages de lectures des internautes et des modes de référencement des moteurs de recherche. Une bonne optimisation de vos contenus vous permettra d’améliorer votre visibilité. Cependant il est important aussi de bien définir, au-delà des automatisations, quels contenus pour quels supports. Bien entendu vous pouvez afficher sur Facebook vos actualités (du moins un résumé), vos articles provenant du blog, vous pouvez poster sur Twitter les titres et les liens mais cela ne suffit pas pour rendre ces réseaux vivant et humain. Il faut donc réfléchir aux contenus spécifiques à votre fanpage Facebook par exemple.

Il y a donc des contenus que vous allez éditer sur votre site ou votre blog puis le partager sur les réseaux sociaux et les contenus que vous allez rédiger directement sur les réseaux sociaux. Les premiers ne sont pas à négliger pour participer à la visibilité de votre site ou de votre blog. Cela influence aussi votre référencement d’où l’importance possible de Google+. Les seconds construiront votre communauté et feront que les internautes reviendront et pas uniquement pour connaître vos nouveaux produits mais bien pour partager une histoire avec vous.

Et il n’y a pas que les contenus textuels !

Vous devez vraiment réfléchir à quel type de relation vous souhaitez avoir avec les internautes sur les réseaux sociaux et cela en prenant compte de la spécificité de ces réseaux. Il s’agit aussi de dialoguer, de partager avec une communauté qui n’est pas spécifiquement la votre mais peut se retrouver sous votre “enseigne”.

Les contenus peuvent encore être des images, des vidéos, des présentations (pdf ou powerpoint…), des livres numériques (epub…). Vous devrez les optimiser aussi (titre, description, texte alternatif, nom du fichier…). Cependant c’est une partie infime des contenus possibles. Les internautes peuvent être source de contenus pour vous, les photographies en sont un exemple. Avec Flickr par exemple, il est simple de créer un groupe ouvert autour d’une thématique ou de votre enseigne, et inviter la communauté à proposer leurs photographies puis l’afficher sur votre site. Il vous faudra tester les différents outils proposés pour imaginer ce qu’il est possible de faire pour améliorer votre visibilité.

Géolocaliser les événements ou les lieux

La géolocalisation se développe et implique de nouveaux usages. Chercher un commerce dans les environs, s’il n’est pas localisé, il sera difficile de le trouver. La géolocalisation permet plus que ça encore, c’est un domaine dont les applications sont en développement. Des réseaux comme Foursquare, Instagram (qui combine photographie et géolocalisation en poussant même sur Foursquare) se développent autour de petites communautés actives. Nous commençons à explorer les possibles dans ce domaine et à envisager des pratiques concrètes.

Voir aussi :

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Publié le 25 janvier 2012

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